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Le Sphinx

Questions fermées vs questions ouvertes : définition et recommandations

Dans une enquête ou un sondage, le choix du type de question conditionne naturellement le format des réponses récupérées. Ce choix est fondamental car il détermine la nature de l’information qui est recueillie. Les questions fermées se prêtent ainsi bien aux sujets que nous maitrisons. En revanche, les questions ouvertes permettent d’ouvrir davantage la réflexion chez le répondant, de ne pas trop influencer les opinions, de ne pas voir émerger des réponses convenues et même de découvrir des thèmes que vous n’avez pas encore imaginés.

Dans cet article, nous allons présenter les différents types de questions ouvertes et fermées, avec des recommandations pour savoir quand et comment les utiliser à bon escient.

 

I – Les questions fermées : collecter des données quantitatives et faciliter l’analyse

a) Les questions fermées uniques

Principe

Dans un questionnaire, la question fermée unique est la question la plus simple. En effet, pour ce type de question, une seule modalité doit être choisie parmi une liste de réponses proposées.

Exemple

Voici un exemple de question fermée unique :



Recommandations du Sphinx

Évidemment, tout dépend de l’objectif de l’enquête, de la cible et de l’objectif, mais généralement nous vous conseillons de ne pas proposer plus d’une dizaine de possibilités de réponse dans votre questionnaire. En effet, un répondant ne peut décemment pas intégrer une trop grande quantité d’informations. Ainsi, pour les questions fermées, le nombre moyen de modalités se situe à 5. Par ailleurs, dans un sondage, attention à ne pas proposer trop de choix de réponse sur de petits échantillons de répondants. En effet, vous pourrez vous retrouver avec autant de réponses différentes que de répondants. Ainsi, pour recueillir des réponses rares ou imprévues, insérez plutôt une question ouverte comme : « Si autre, précisez. ».

 

b) Les questions multiples

Principe

La question multiple propose également une liste de choix de réponse, mais avec la possibilité (ou l’obligation) de choisir plusieurs réponses.

Exemple

Une question fermée multiple peut ainsi être :



Recommandations du Sphinx

Pour une question fermée à choix multiple, vous pouvez choisir de limiter ou non le nombre de réponses possibles (généralement, nous limitons à 3 réponses possibles). Par ailleurs, pour une enquête diffusée en ligne, nous préconisons une rotation des choix de réponse afin d’éviter les biais cognitifs.


c) Les questions fermées ordonnées

Principe

Une question fermée ordonnée est une question fermée multiple qui demande au répondant de classer les réponses proposées selon un ordre.

Exemple

Un exemple de question fermée ordonnée pourrait être ainsi :



Recommandations du Sphinx

Attention à ne pas demander l’impossible à vos interlocuteurs : classer sérieusement plus de 5 réponses par ordre d’importance ou de préférence peut être rapidement chronophage. Donc attention à ne pas augmenter le risque d’abandon de saisie du questionnaire. Ainsi, évitez d’aller au-delà d’un classement en 3 positions !

 

d) Les questions fermées échelles

Principe

Les questions fermées échelles sont très fréquemment utilisées dans les enquêtes. En effet, elles permettent de mesurer une opinion, une préférence, une fréquence ou toute énumération ordonnée.

Exemple

Une question fermée échelle pourrait être énoncée comme suit :



Recommandations du Sphinx

Ce type de question propose ainsi souvent au répondant une série de critères sur lesquels il devra se positionner de « pas du tout… » à « tout à fait… ». La question fermée échelle est l’équivalent d’une question fermée unique, dont chaque modalité de réponse est affectée d’une note correspondant au rang de l’échelon, ou à un poids défini. Ce qui rend la question fermée échelle si populaire est que le traitement des données peut être considéré comme une variable numérique.

 

e) Les questions fermées images

Principe

La question fermée image propose le choix d’une ou de plusieurs images parmi un ensemble de réponses possibles.

Exemple

Voici un exemple d’une question fermée images :



Recommandations du Sphinx

La technique du mur d’image est très intéressante pour introduire une enquête et pour évaluer la cohérence des réponses dans la mesure où elle permet de rapprocher les divers formats de réponse pour une meilleur validation des résultats.

 

II – Les questions ouvertes : obtenir des réponses détaillées et qualitatives

 

a) Les questions ouvertes numériques

Principe

La question ouverte numérique donne lieu à un questionnement ouvert qui conduit à une réponse libre sous la forme d’un nombre. Ce type de question est différent des questions fermées car les valeurs mesurées ne sont pas délimitées par des catégories. Les questions ouvertes numériques permettent notamment de réaliser facilement des calculs de moyenne, de médiane, d’écart-type, de somme…

Exemple

Par exemple, la question ci-dessous est une question ouverte numérique, où le répondant est libre de sa réponse.



Recommandations du Sphinx.

Dans certains cas, il est nécessaire de préciser l’unité et de définir des limites minimales et maximales dans le logiciel d’enquête afin d’éviter les erreurs de saisie. Par exemple, lorsque vous demandez un numéro de téléphone ou un code postal, il y a une vraie nécessité de limiter le nombre de caractères pour diminuer le risque d’erreur.

Ces questions numériques peuvent être également formulées en question fermée échelle avec des tanches comme choix de réponses, comme la question suivante :



Pour des sujets « sensibles » comme l’âge, le revenu ou encore l’activité d’entreprise, les classes favoriseront un meilleur taux de réponse grâce à leur discrétion. En revanche, il est évident que nous perdons de la finesse d’information et de la richesse d’exploitation.

N’hésitez-pas à demander conseil auprès de votre chargé d’étude !

 

b) Les questions ouvertes texte

Principe

La question ouverte texte est le prototype même de la question ouverte. Aucune modalité de réponse n’est proposée. Le répondant est libre d’écrire ce qu’il veut. De la question « Si autre, précisez » à la demande de suggestions ou de remarques, en passant par des adjectifs à associer, le champ des réponses possibles peut être plus ou moins large, et donc plus ou moins complexe à analyser. Vous aurez toutefois la possibilité de limiter le nombre de caractères à saisir pour ne pas avoir un volume de données textuelles à analyser trop important.

Exemple

Par exemple, la question ci-dessous laisse le champ libre au répondant d’écrire ce qu’il veut :



Recommandations du Sphinx.

N’hésitez-pas à introduire des questions ouvertes. En effet, elles peuvent produire des résultats à très forte valeur ajoutée. Elles nécessitent néanmoins une bonne maitrise des méthodes de traitement spécifiques aux données textuelles. Les logiciels permettant ce type d’analyse sont rares, le logiciel d’enquête et d’analyse Sphinx iQ 3 en fait partie.



Exemple d’analyse de données textuelles sur Dataviv’

 

Conclusion

Finalement, le choix du type de question dépend des données que vous souhaitez analyser. Les questions fermées sont idéales pour collecter des données quantifiables. Son principal inconvénient est que la rédaction de l’intitulé de la question peut être difficile. En effet, vous devrez vous assurer de ne pas influencer les réponses par la nature des mots employés, l’ordre des items…

Contrairement à la question fermée, une question ouverte vous apporte des données plus riches, mais plus complexes à analyser. La meilleure pratique dans la rédaction de votre questionnaire reste d’alterner entre questions ouvertes et questions fermées afin de dynamiser votre questionnaire et d’éviter le satisficing et la lassitude chez le répondant.

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